Vos questions
Dénué d’effet psychotrope à la différence du Δ-9-tétrahydrocannabinol (THC), le CBD se révèle être un anxiolytique, anti-inflammatoire, anti-douleur et immunomodulateur naturel .
Il s’avère, ainsi, particulièrement efficace pour lutter contre le stress mais également contre les troubles neurologiques plus sévères comme la dystonie, l’épilepsie et les troubles du spectre autistique.
Fort de ces différents pouvoirs, le CBD constitue, au-delà de ses effets sur l’insomnie, la dépression et l’anxiété, un allié de poids dans la lutte contre la douleur.
Attention, toutefois, à ne pas lui prêter plus de vertus qu’il n’en a et à ne pas lui attribuer d’effets strictement thérapeutiques. Le CBD n’est pas un médicament et ne saurait se substituer à un traitement médical.
En outre, quelques effets secondaires peuvent parfois affecter certaines personnes (somnolence, sècheresse buccale, légers troubles digestifs) et des contre-indications ont été décelées, en particulier chez les personnes atteintes de troubles cardiaques ou de la tension, chez les femmes enceintes ou allaitantes.
Pour obtenir plus d’informations sur les effets du CBD sur la douleur et consulter les études publiées sur ce sujet, reportez-vous à notre article de blog.
Si vous vous posez cette question, c’est que vous savez déjà que la molécule de CBD étant hydrophobe (elle ne se mélange pas à l’eau) il est recommandé d’ajouter à votre infusion un corps gras pour lui permettre de s’y diffuser efficacement.
Mais s’il est, en effet, essentiel d’intégrer une matière grasse à votre infusion au CBD, il n’y en a véritablement aucune qui prenne la pas sur une autre ou, pour écrire les choses autrement, toutes la matières grasses se valent (beurre, lait, miel, huile de coco…) l’important étant d’y associer une matière qui vous plaise, pour rendre votre dégustation aussi agréable qu’elle sera utile.
Il n’est pas non plus de trop en mettre. Ainsi, dans une tasse ou dans un mug, une cuillère de miel ou un nuage de lait suffiront amplement. Dans cette dernière hypothèse, privilégiez toutefois du lait entier ou demi-écrémé, pour qu’il contienne suffisamment de matière grasse.
Et si vous ne savez pas quelle infusion au CBD choisir entre toutes celles disponibles sur le marché, retrouvez les meilleures d’entre elles ici.
Enjoy !
Il existe bon nombre de très bonnes infusions au CBD, prêtes à l’emploi, au goût et aux effets variés, que vous pouvez (re)découvrir ici..
Mais, il reste naturellement possible d’infuser directement vos fleurs brutes.
Néanmoins, il vous faudra, au préalable, les décarboxyler.
La décarboxylation est un processus qui consiste à chauffer les fleurs pour activer les différents cannabinoïdes et les terpènes qui y sont naturellement présents.
En effet, les cannabinoïdes et terpène naturellement présents dans la fleur de cannabis y sont sous leur forme acide (THCA, CBDA, CBGA), qui ne produisent, dans cet état, aucun effet particulier lors de leur consommation. C’est grâce à la décarboxylation que ces molécules vont abandonner leur état acide pour acquérir une forme active et assimilable par l’organisme.
Pour une infusion, il est donc recommandé de passer vos fleurs au four, 25 minutes à 105 degrés, avant de les infuser 3 à 4 minutes dans une eau frémissante.
En outre, la molécule de CBD étant hydrophobe (elle ne se mélange pas à l’eau) il est recommandé d’ajouter à votre infusion un corps gras (une cuillère de miel, quelques gouttes d’huile de coco, un nuage de lait…) ce qui permettra au CBD de s’y diffuser efficacement.
Parmi tous les modes de consommation du CBD (fleurs brutes, huiles, infusions, boissons fraiches, gélules, perles, e-liquide, confiseries, soins du corps…), deux d’entre elles se révèlent particulièrement efficaces pour bénéficier, au mieux, des bienfaits du CBD et des autres molécules du cannabis : les huiles sublinguales et les fleurs brutes à vaporiser.
Les huiles sublinguales, tout d’abord, constituent probablement la méthode la plus efficace pour consommer du CBD.
Principalement constituées sur une base d’huile de graine de chanvre, d’huile d’olive ou d’huile de coco, elles peuvent être dites à spectre large (contenant toutes les composantes du cannabis sauf le THC) ou à spectre complet (contenant toutes les composantes du cannabis, y compris du THC) et offre généralement le choix entre différentes saveurs.
Ces huiles sont nombreuses sur le marché et sont de qualité très inégales, en raison des différences entre les bases d’huile utilisées, des fleurs dont proviennent les différents cannabinoïdes (CBD, CBG, CBN, éventuellement THC) et de leurs modes d’extraction.
Ces huiles sublinguales sont faciles à consommer.
Comme leur nom l’indique, il s’agit d’en déposer quelques gouttes sous la langue et de les y maintenir 30 secondes à 1 minute avant de les avaler. Vous pouvez multiplier ces prises deux à trois fois par jour en fonction des taux de CBD qu’elles contiennent, de votre poids et de vos besoins.
Elles se révèlent très efficaces sur le moyen et le long terme, les premiers effets se faisant ressentir après 5 à 6 jours de consommation, à la différence des fleurs brutes qui, vaporisées, procure un sentiment de bien-être et de relaxation après seulement 5 à 20 minutes.
Ces fleurs à vaporiser, constituent, à ce titre, un autre mode de consommation très efficace.
Tout se fait grâce à un vaporisateur, dans lequel vous placez vos fleurs, qui va vous permettre d'inhaler les vapeurs sans les risques liés à la combustion.
La température n’excédant pas 180° (à la différences des 400° d’une cigarette), les molécules de la fleurs sont préservées et vous bénéficiez ainsi de tous les bienfaits de ses différentes composantes (CBD, CBG, CND…).
Ce mode de consommation est peut-être un tout petit peu moins efficace que les huiles sublinguales mais il offre le mérite de l’immédiateté.
Au-delà des huiles et des fleurs, il existe plusieurs produits, tels que des gélules, des micro-perles ou encore des patchs, qui s’avèrent redoutablement efficaces grâce à la qualité du CBD qu’ils contiennent.
Une petite observation mérite, toutefois, d’être faite à propos des produits alimentaires enrichis au CBD.
Bien que certains soient très bons et très bien dosés, il faut toutefois observer que les molécules de CBD et des autres cannabinoïdes résistent assez peu au processus digestif, raison pour laquelle la consommation de chocolats, confitures et autres gourmandises se révèle souvent très agréable mais moins efficace que lorsque le CBD est consommé par voie sublinguale ou par vaporisation.
S’il fallait ne répondre qu’en une phrase, nous écririons que le CBD n’est pas interdit, sous quelque forme que ce soit, mais que la consommation de fleurs de CBD sous leur état brut n’est pas non plus formellement autorisé.
La question appelle, en réalité, une réponse un peu plus développée.
La Cour de Justice de l’Union Européenne a consacré l’autoriser de vendre, d’acheter et de consommer du CBD au sein des pays membres de l’Union Européenne, dans un arrêt dit KANAVAPE, rendu en date du 19 novembre 2020.
La Cour de cassation a, par la suite, rendu une décision en date du 23 juin 2021par laquelle les juges français s’alignent sur le raisonnement développé par la CJUE et en dégage un principe de présomption de légalité du CBD, y compris en ce qui concerne les fleurs. Cela signifie que le CBD est, par principe, autorisé et qu’il ne peut, en tant que tel, être présumé comme un stupéfiant.
A cette date, la situation juridique semblait claire et l’autorisation de principe du CBD semblait posée.
Mais le 31 décembre 2021, les choses ont changé.
Par la publication d'un arrêté au Journal Officiel, le pouvoir exécutif a tenté d’interdire la vente et la consommation de fleurs ou de feuilles brutes, seules ou en mélange avec d'autres ingrédients.
Prétextant que la fleur de CBD était principalement fumée en cigarettes et qu’il était impossible pour les forces de l’ordre de les distinguer des fleurs de cannabis dont la vente et la consommation sont, quant à elles, illégales, le Gouvernement a souhaité les interdire purement et simplement.
Cette interdiction totale étant jugée manifestement disproportionnée, le Conseil d'Etat a suspendu cet arrêté, jusqu'à ce qu'il se prononce sur le fond de cette affaire et qu'il entérine, ou qu'il enterre définitivement cette interdiction de la vente, l’achat et la consommation de la fleur de CBD brute.
En l'état, le statut de la fleur de CBD reste floue dans la mesure où il n'est pas formellement encadré par le droit français mais sa vente, sa détention et sa consommation sont à nouveau tolérées, dès lors que le taux de THC qu'elles contiennent ne dépasse pas le seuil de 0,3% de THC.
La question des fleurs mise à part, sous toutes ses autres formes (huiles, infusions, boissons fraiches, gélules, perles, e-liquide, confiseries, soins du corps…) le CBD est et restera parfaitement légal.
Pour obtenir plus d’informations sur la règlementation en matière de CBD, et consulter les décisions de Justice rendues sur ce sujet, reportez-vous à notre article de blog.
Le CBD est-il addictif ? Rend-il accro ?
Il n’y a aucun doute à ce sujet, la réponse est non. Le CBD ne rend pas accro.
C’est l’Organisation Mondiale de la Santé qui nous le dit, dans un rapport rendu, en 2017, sur cette question et dans lequel elle affirme que la dépendance au CBD était presque inexistante.
Cette analyse a, par la suite, été confirmée par la publication de deux études distinctes. L’une, anglaise, datée de décembre 2019 et l’autre, australienne, datée d’octobre 2020, établissent non seulement l’absence de dangerosité du CBD, mais également l’absence d’addiction engendrée par sa consommation.
A ce titre, les risques de dépendance au CBD se révèlent très hypothétiques, surtout s’il est consommé sans combustion et sans tabac. Et rappelons, ici, que la consommation de CBD ne se limite plus, aujourd’hui, à la seule vaporisation de fleurs.
Au-delà de ces premières études, d’autres recherches révèlent que, le CBD ne créerait aucun phénomène d’addiction mais qu’en plus il pourrait servir de moyen de sevrage d’autres dépendances.
Une étude espagnole publiée en 2021, révèle que le CBD serait efficace pour traiter l’addiction à la cocaïne, tandis qu’une autre étude, américaine cette fois, a démontré qu’il se révélait particulièrement efficace pour réduire les conséquences d’une dépendance aux opioïdes.
Enfin, une étude française publiée en mai 2019 semble établir que le CBD pourrait avoir directement pour effet de faire baisser une consommation d’alcool.
En ce sens, loin d’être une voie d’entrée vers une forme d’addiction, le CBD se révèle en réalité constituer une voie de sortie à de nombreuses dépendances.
Pour obtenir plus d’informations sur le CBD et l’addiction et consulter les études publiées sur ce sujet, reportez-vous à notre article de blog.
Non, en aucun cas. Le CBD n’est pas nocif et ne crée ni accoutumance, ni addiction.
Pour s’en convaincre, il suffira de se pencher sur le rapport rendu par l’Organisation Mondiale de la Santé en 2017, basé sur l’ensemble des études qui ont été menées à cette date, et qui confirme que le CBD n’avait aucune nocivité.
Ce rapport va jusqu’à indiquer que le CBD : « ne produit pas les effets que l’on observe généralement avec les cannabinoïdes tels que le THC. […] A l’état pur, le CBD ne semble pas présenter de potentiel d’abus, ni être nocif pour la santé »
Et si, en dépit des termes très clairs de ce rapport, un doute subsistait, rappelons que la Cour de Justice de l’Union Européenne, dans sa décision du 19 novembre 2020, a rappelé que le CBD ne pouvait être considéré ni comme un stupéfiant, ni comme un médicament.
Dépourvu d’effet psychotrope, à la différence du Δ-9-tétrahydrocannabinol (THC), le CBD se révèle particulièrement efficace pour lutter contre le stress et l’insomnie, mais également contre les troubles neurologiques plus sévères comme la dystonie, l’épilepsie, et les troubles du spectre autistique.
Pris en journée, le CBD procure un effet relaxant manifeste, et vous permet de ne pas ruminer vos pensées, de ne pas avoir « le cerveau qui tourne à 400 km/heure ». Il ne procure, toutefois, aucun sentiment d’ivresse ou d’euphorie puisque la molécule psychotrope du cannabis en a été partiellement ou entièrement retiré.
Pris en soirée, trente à quarante minutes avant le coucher, le CBD vous mène vers un état de calme propice à l’endormissement. Le CBD n’est pas un somnifère, il n’a pas de propriété soporifique, mais il vous permet, une fois fatigué(e), de vous endormir facilement et naturellement, tout en vous rappelant de vos rêves au réveil et sans avoir le sentiment d’avoir les paupières collées…
Fort de ces différents pouvoirs, le CBD constitue, bien-sûr, un allié dans la lutte contre la douleur, l’insomnie, la dépression et l’anxiété, mais également un soutien de poids dans la recherche de solutions naturelles aux problématiques liées aux troubles de l’humeur et aux maladies dégénératives.
Preuve de l’intérêt que les scientifiques commencent à lui prêter, le Département américain de la Santé à lui-même déposé un brevet d’état, en 2003, (US6630507B1) portant sur « les cannabinoïdes comme antioxydants et neuroprotecteurs » (9).
Attention, toutefois, à ne pas lui prêter plus de vertus qu’il n’en a et à ne pas lui attribuer d’effets strictement thérapeutiques. Le CBD n’est pas un médicament et ne saurait se substituer à un traitement médical.
Pour obtenir plus d’informations sur les propriété du CBD, et consulter les études publiées sur ce sujet, reportez-vous à notre article de blog.
Il existe deux principales façons de consommer des fleurs de CBD, auxquelles s’ajoute un moyen de consommation détourné qui, bien qu’il soit fréquent, n’est toutefois pas recommandé.
La première et la meilleure manière de consommer des fleurs de CBD réside dans la vaporisation.
Grâce à un vaporisateur dans lequel vous placez vos fleurs, vous pouvez en inhaler les vapeurs et ainsi bénéficier de tous les bienfaits de leurs différentes molécules (CBD, CBG, CND…), sans les risques liés à la combustion.
En effet, à la différence d’une cigarette, le vaporisateur fait monter la fleur en température sans jamais atteindre son point de combustion. L’air qui entre dans les poumons est, notamment, beaucoup moins chaud et n’est pas pollué par les différents composants du tabac.
La deuxième méthode consiste à infuser vos fleurs de CBD.
Attention, toutefois, à les décarboxyler avant de les plonger dans l’eau chaude.
La décarboxylation est le nom donné au processus qui consiste à activer, par la chaleur, les différents cannabinoïdes et les terpènes présents dans la fleur de cannabis.
En effet, si les cannabinoïdes et terpène naturellement présents dans la fleur de cannabis y sont présents sous leur forme acide (THCA, CBDA, CBGA), qui ne produisent, dans cet état, aucun effet particulier lors de leur consommation. C’est par la décarboxylation de ces molécules, qu’elles vont abandonner leur état acide pour acquérir une forme active et assimilable par l’organisme.
Pour une infusion, il est donc recommandé de passer vos fleurs au four, 25 minutes à 105 degrés, avant de les infuser 3 à 4 minutes dans une eau frémissante.
En outre, la molécule de CBD étant hydrophobe (elle ne se mélange pas à l’eau) il est recommandé d’ajouter à votre infusion un corps gras (miel, huile de coco, lait…) ce qui permettra au CBD de s’y diffuser efficacement.
Enfin, bien qu’il s’agisse d’un détournement de son usage initial, certains consommateurs fument leurs fleurs de CBD en cigarette. Cette technique s’avère néfaste pour la santé, même en utilisant un substitut au tabac, et ne permet pas de profiter au mieux des molécules présentes dans la fleur de CBD puisqu’elles sont en partie dégradées par le processus de combustion qui porte la fleur à près de 400 degrés.
Une fleur de CBD est une fleur qui provient d’un plant de cannabis (Cannabis Sativa L) dont on a partiellement ou intégralement extrait le THC (Δ-9-tétrahydrocannabinol), la molécule psychotrope, celle qui fait planer.
C’est dans la fleur de cannabis que l’on trouve le CBD ou, pour écrire les choses autrement, une fleur de cannabis dont on a retiré le THC devient, de facto, une fleur de CBD.
Il existe trois principales méthodes pour supprimer le THC naturellement présent dans les fleurs de cannabis et les transformer en fleurs de CBD, le recours aux solvants, l’utilisation d’huile et le CO² supercritique.
Première technique, par utilisation d’un solvant : Le THC peut être isolé et extrait à l’aide de solvants chimiques comme l’éthanol, ou d’hydrocarbures comme le propane ou le butane. No comment…
Autre possibilité, par utilisation d’une huile : Pour une version plus artisanale, il est également possible d’extraire les molécules CBD grâce à l’utilisation d’huiles comme celles de chanvre, de sésame, ou encore l’huile d’olive. Cette technique est charmante dans l’idée mais peu pratique en termes de conservation.
Enfin, dernière méthode mais non des moindres, par la technique dite « du CO² supercritique » : En dépit de son nom barbare, l’extraction du THC par l’intervention du CO² supercritique constitue une des méthodes les mieux maîtrisées pour isoler efficacement les molécules présentes dans la plante, de manière précise et sans compromettre leur intégrité.
C’est, naturellement, cette technique qui est utilisée pour traiter les fleurs proposées par La Vilaine Graine.
Pour plus de précisions sur les méthodes d’extraction du THC et la transformation des fleurs brutes de cannabis en fleurs de CBD, reportez-vous à notre article de blog.